La Maçonnerie 

Cette chanson, dont la rédaction semble un peu confuse, provient des pp. 7-8 du recueil de Delahaye de 1843.

Voilà, voilà le vieux soldat est le refrain de la chanson de Debraux Le Vétéran, qui est mentionnée comme devant se chanter sur l'air Voilà, voilà tout le secret. Voilà, voilà tout le secret est le refrain de l'air final de la comédie-vaudeville Angéline ou la champenoise (1819), où il est mentionné que l'air à utiliser est Voilà, voilà le vrai moyen. Et Voilà, voilà le vrai moyen serait un air (?) de Gusman d'Alfarache (1816) ou se chanterait sur l'air On obtient tout d'une belle. D'aucun de ces libellés en cascade nous n'avons trouvé de partition.

LA MAÇONNERIE.

 

AIR: Voilà, voilà le vieux soldat.

 

L'homme sur cette terre 
A peu de vrais besoins, 
Et pour les satisfaire 
Il lui faut peu de soins.
Aussi, dans sa détresse, 
Veut-on le secourir ?
Vertu passe richesse ; 
Un denier peut s'offrir.
Il suffit qu'on paraisse 
Sur mon sort s'attendrir, 
Et je me sens bien moins souffrir.

 

 

On laisse à l'opulence 
Le soin de protéger 
La timide indigence ; 
Courons la soulager.
Un Maçon qui découvre 
Un frère malheureux 
N'attend pas que l'on ouvre, 
Pour être généreux, 
Sur la liste du Louvre 
Un crédit fastueux ; 
Il donne vite, et donne mieux.

 

 

O Franc-Maçonnerie !
On te doit des autels ; 
Dans les maux de la vie 
Tu charmes les mortels.
Attentive et modeste, 
Par ton heureux secours, 
Plus d'un projet funeste 
S'arrêta dans son cours ; 
Combien ta main céleste 
A dû sauver de jours !
Sois de la terre les amours.

 

 

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