Cantique de la Colombe (1806)
Cliquez ici (midi) ou ici (MP3) pour entendre l'air mentionné, séquencé par David C.

Cette pièce, intitulée Cantique de la Respectable Loge de la Colombe, est la dernière des quatre qui figurent (pp. 25-27) à la suite du Tracé de la Fête des victoires, célébrée à la Respectable Loge de Caroline, le 18e Jour du 1er Mois de l'an de la Vraie Lumière 5806 (18 mars 1806).
L'auteur en est l'Orateur de la Loge, Caignart de Mailly, auteur d'une autre chanson à la même fête.
Le même texte figurait déjà aux pp. 147-9 du recueil édité par Desveux en 1804 sous le titre Bouquet de la Saint-Jean présenté le jour de l'installation du Très Cher Frère de Milly, Vénérable de de la Respectable Loge de la Colombe à l'Orient de Paris. Il devait donc s'agir d'une espèce d'hymne de cette Loge.
Il faut noter que l'avant-dernier couplet, Invocation au Grand Orient, sera, avec le même air, copié (mais en remplaçant le nom de la Loge, la Colombe, par l'Espérance, et en accordant la rime en conséquence) à Berne en 1809.
Voir ici sur l'air Femmes, voulez-vous éprouver.
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 | CANTIQUE DE LA RESPECTABLE LOGE DE LA COLOMBE ; Par le Frère Caignart de Mailly, Orateur. 
 
 Air : Femmes, voulez-vous éprouver. 
 
 
      
      Dans  notre siècle, l'âge d'or, 
 
 Sans  la
      Colombe et son
      rameau, 
 
 La
      
      Colombe invite au bonheur : 
 
 
      
      Attelé  de maint papillon, 
 
 
      
      Jupiter  un jour irrité 
 
 
 Grand
      
      Orient,
      père du jour, 
 
 
      Si tomboit le fil de mes jours | 
