à une soeur nouvellement reçue

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Une reliure proposée par la BNF contient successivement l'Almanach des Muses pour 1791 et un exemplaire de l'Almanach Littéraire qui lui est visiblement contemporain, puisque comme le précédent il contient des textes datés de 1790.

On trouve dans ce dernier, à sa p. 131, ce Couplet chanté en Loge à une soeur nouvellement reçue par M. de Miramond :

Couplet

Chanté en Loge, à une Soeur nouvellement reçue ;

par  M. de Miramond.

 

Air : Que ne suis-je la fougère ?

Un bandeau sur ta paupière
Te fit prendre pour l'Amour ;
Mais l'on reconnut sa Mère
Dès qu'on t'eût rendu le jour.
Lorsque nos pointes cruelles
Te causèrent tant d'effroi,
Que n'as-tu vu toutes celles
Que ton Fils tendait pour toi ? 

Dans le chapitre les almanachs littéraires de son ouvrage Les almanachs de la Révolution (qui couvre les dernières années du XVIIIe siècle), Henri Welschinger cite ces vers galants (p. 119).

On retrouve ce couplet à la p. 187 de la Lyre maçonnique 1811, sous le titre Impromptu à une jeune et jolie Récipiendaire, mais au dernier vers l'Amour remplace ton fils :

Voir ici sur l'air.

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