Hymne à l'Amitié 

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Ce très lyrique Hymne à l'Amitié, sur une partition de Concialini, occupe les pages 28 à 33 de la Lyre maçonne pour les travaux et les banquets (1786) de Le Bauld-de-Nans.

Nous ne l'avons encore trouvé dans aucun autre chansonnier. 

 Hymne

à

L'amitié

 

 

 

Présent du Ciel, Amitié sainte,
Toi, dont sans fard nous jouissons ; 
Reçoís dans cette auguste enceinte, 
L’hommage (bis) de tes Nourrissons. 
Conserve en nous (bis) tes vives flammes,
Dans tous les tems sois notre loi. 
Nous t’avons consacré nos ames. 
Peut-on (bis) être Maçon sans toi ?

 

 

Eteindre ou repousser ta flamme,
Au vice c'est être vendu. 
On ne peut te fermer son ame, 
Sans y voir (bis) périr la vertu. 
C'est ton guide, (bis) c'est ta lumière. 
 Fille du Ciel, ainsi que toi,
Elle seule, en ce Sanctuaire,
Forme (bis) nos ames pour ta loi.

 

 

Sans la vertu, l'homme en sa vie, 
Ne saurait trouver le bonheur. 
A l'erreur son ame asservie 
Suit toujours (bis) un éclat trompeur. 
C'est l'insensé (bis) qui déraisonne, 
Suivant de nuit un feu follet.
Il ne voit pas qu’il empoisonne 
Ses jours (bis) d'un éternel regret.

 

 

La vertu rend l'homme sensible :
C'est le premier jour de son coeur.
A la bienveillance, accessible,
Il se voit (bis) né pour le bonheur. 
Tu le guéris (bis) de ses allarmes ; 
Tu le soutiens dans le chemin :
Et ne respirant que tes charmes, 
Il est (bis) l'ami du Genre-humain.

 

 

Que c’est à bon droit qu'on te nomme
Du Ciel un bienfait précieux !
Tu rapproches l'homme de l'homme,
Toi seule (bis) peux le rendre heureux.
L’homme isolé, (bis) que peut-il être ?
Abandonnê, sans nul secours, 
Toujours tremblant, sans se connaître,
Il voit (bis) passer ses tristes jours.

 

 

C'est toi, qui calmes les allarmes
Que 1e Méchant jette en nos coeurs ;
C'est toi qui détournes les larmes
Qui suivent (bis) les profonds malheurs.
Si les vertus, (bis) de notre vie, 
Dans tous les tems font le trésor ;
Par tes doux charmes, embellie,
Elle est (bis) plus précieuse encor.

 

 

Où tu règnes la paix réside ;
C’est le premier de tes bienfaits :
Et de la discorde perfide,
On ne craint (bis) jamais les effets. 
En vain du sein (bis) de ses ténèbres,
Elle mugit contre ces lieux :
Le Tartare, à ses cris funèbres,
Répond (bis) C'est le séjour des Dieux.

 

 

Des Vertus dans ce Sanctuaire, 
Embellis les sages leçons : 
Tendre Amitié ! que ta lumière 
Soit toujours (bis) celle des Maçons ! 
Puisse notre Art (bis) ouvrant au Monde, 
La route qui mène au bonheur,
L'arracher à la nuit profonde 
Où tout (bis) l'asservit à l'erreur ! 

         

             

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