Chanson 

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Cette chanson figure (pp. 256-7, reproduites ci-dessous) dans le chansonnier lausannois de 1779. Elle fait partie des quelques-unes de ce chansonnier qu'on ne retrouve nulle part ailleurs (et qui souvent sont, comme celle-ci, d'un style très déjeté).

Le dernier couplet est en forme d'acrostiche sur VULLEMIN, mais la portée de ce mot nous échappe : serait-ce la signature de l'auteur ?

Voir ici sur l'air du Vaudeville d'Epicure.


     

CHANSON

 

Sur l'air : Du vaudeville d'Epicure.

 

DEs Maçons les régles parfaites,
Célébrons tous dans ces momens,
Et que la vertu dans leurs fêtes,
Mérite d'aplaudissements,
Tel que dans le jardin de Flore,
Ces fleurs naissent d'un Franc-maçon ;
Chez lui l'on voit toujours éclore
Les fruits d'une juste raison.

 

De Phébus la grandeur suprême
Vient guider sans cesse leurs pas ;
Ne s'écarter point de soi-même,
Et mesuré par leurs compas ;
Le noble perpendiculaire ,
Qui de la terre monte aux cieux,
Dit qu'en se réglant sur l'équerre,
Un Maçon est semblable aux dieux.

 

Bien des gens ignorent la force,
Que doit avoir un Franc-maçon ;
Et tout profâne en vain s'éforce,
De tout connoìtre en S A L O M O N.
Sa sagesse conduit nos frères,
Ses talens & sa dignité,
Sont respectés dans nos mystères,
Nous en conservons la beauté.

 

V-oudriez-vous donc téméraire
U-ne douceur sans charité ;
L-e doux & vrai titre de frère,
L-aisse le germe d'humanité.
E-t cette union unanime,
M-et le comble à notre bonheur ;
I-l est des momens qu'on s'anime,
N-e voulant de nous qu'un bon cœur.

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