Quand nous chantons notre bonheur

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L'édition que nous avons appelée F des Recueils de Jérusalem contient 6 chansons que nous n'avons encore trouvées dans aucun autre chansonnier maçonnique. Celle-ci est la 4e des 6.

Même si ce n'est pas mentionné, il nous semble incontestable que cette chanson doit se chanter sur le célèbre air d’O Filii et Filiae, comme celle-ci.

Le rouge bord de l'avant-dernier couplet évoque évidemment celui de la célèbre Chanson des Apprentis.

Le dernier couplet mentionne une Loge de la Vraie Amitié : il y eut plus d'une Loge de ce nom ; sur les trois que nous avons trouvées mentionnées sur le web (mais il y en eut certainement d'autres), une seule, celle de Rumilly en Savoie, fondée en 1763, a une date de fondation compatible avec celle de la parution du recueil (daté de 1772), les autres étant de fondation plus tardive (Anonnay en 1777, Lorient en 1802).
 

       

CHANSON.

QUand nous chantons notre bonheur,
Notre bouche suit notre coeur,
C’est après qu[']elle dira, Alleluia.

Nous savons régler nos désirs,
Nos plaisirs sont les vrais plaisirs
Le Sage seul ici dira, Alleluia.

Le Maître aimable & vertueux,
Travaille pour nous rendre heureux,
Sa volonté s’accomplira, Alleluia.

Chantons sa gloire & ses vertus ;
D’éclat nous serons revêtus,
Tant que sur nous il régnera, Alleluia.

De nos deux sages Surveillans, 
Célébrons les soins, les talens,
Notre amour les en payera, Alleluia.

Chers Freres d’un commun accord, 
Munissons nous d’un rouge bord,
Et chantons tous avec éclat, Alleluia.

Loge de la Vraie Amitié
Pour que ton nom soit mérité, 
Chacun de nous s’empressera, Alleluia.

 

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