Couplets 

Cliquez ici pour entendre un MP3 des Folies d'Espagne, d'après cette page du site NEUMA.

La plus ancienne édition que nous connaissions de ce cantique est en 1801 dans le volume 1 du Miroir de la Vérité d'Abraham (pp. 295-6, reproduites ci-dessous).

On le trouve recopié aux pp. 141-2 du recueil édité par Desveux en 1804, mais avec le titre Cantique chanté à la Respectable Loge des Elèves de la Nature à l'Orient de Paris.

Il se retrouve en 1807 à la p. 6 du recueil de la Loge de la Fidélité à l'Orient de Lille, sans nom d'auteur.

Voir ici l'air Femme sensible.

Dans son remarquable ouvrage La Fraternité en choeur, Sylvain Chimello mentionne que les 3e et 5e couplets de ce cantique figurent à la p. 42 du recueil de cantiques maçonniques dédiés à la Respectable loge des Amis réunis à l'Orient du 9e Régiment d'Infanterie légère à l'Orient de Longwy (1810), mais avec l'air Je suis Lindor. 

Le fichier Bossu nous donne un Clément Jean Simon Buchère, employé, né vers 1778, comme membre en 1801 de la Loge des Elèves de la Nature ; mais il est à ce moment Apprenti et ne peut donc pas être Orateur-adjoint ; peut-être un parent ?

cantique

 

Air : Femme sensible ......

 

Douce amitié qui charmes notre vie, 
Du haut des cieux préside à nos concerts ; 
Ah ! si jamais tu nous étais ravie, 
Pour tous nos cœurs, quel funeste revers !    (bis).

O malheureux celui dont les années , 
Sous d'autres lois coulent avec lenteur ! 
Il méconnaît nos aimables journées , 
Leur souvenir est encore un bonheur.    (bis).

Frères, goûtons, sous un ciel sans nuage, 
Le doux plaisir de nous voir réunis. 
Jouissons tous de ce bel avantage ; 
Où trouve-t-on un tel nombre d'amis ?    (bis).

Folâtres jeux, qui visitez ce monde, 
Volez à nous sur l'aîle des Zéphirs, 
Venez, venez, dans une paix profonde, 
Par votre aspect accroître nos plaisirs.    (bis).

Frères, chantons le jour qui nous rassemble, 
L'astre des nuits succède à sa splendeur. 
Frères, chantons, répétons tous ensemble, 
C'est bien le jour, le jour du vrai bonheur.    (bis).

PAR le Frère Buchère, Orateur-adjoint.

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